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Réponse : Nous évaluons les mouvements sur les actions de ces trois derniers mois comme une liquidation (d’achat) forcée des acteurs financiers (short squeeze). A ce stade, nous continuons à être prudent et préférons prendre des bénéfices sur les valeurs qui ont récemment expérimentées une forte hausse.

Comme point de départ, la COVID-19 a entraîné de forts bouleversements de politique monétaire et fiscale sur une période relativement courte. Deux ans de forte volatilité sur les marchés financiers qui a laissé beaucoup d’acteurs positionnés à contre-pied : Vendeur dans les trous, acheteur sur les hauts.  

 

L’environnement économique incertain a amené les acteurs a privilégié les titres défensifs, les titres sensibles à l’inflation, et le cash.

Fin septembre 2022, le sentiment et le positionnement était extrêmement défensif (c.f. Fear&Greed index) et donc mûr pour un rebond des actions, avec comme mobile une légère baisse de l’inflation et la réouverture de la Chine. Le retour à la hausse des valeurs cycliques et de croissances obligeant les acteurs de court terme à couvrir leur souspondération sur ces facteurs.

De plus, la baisse de la volatilité a ensuite poussé les acteurs systématiques (CTA, risk neutral) à augmenter leur exposition avec comme effet de boule de neige de mettre plus d’acteurs hors-jeu (achat forcé/short-squeeze).

 

Nous jugeons le marché action beaucoup plus équilibré aujourd’hui en termes de positionnement et de sentiment.
Nous avons encore un biais défensif car nous n’excluons pas pour l’année 2023 :
1. Des banques centrales pas suffisamment restrictives et un come-back de l’inflation,
2. Une récession des revenus des entreprises plus sévère qu’anticipé.